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La fin d’un mythe

Jean Marc Kabund

L’information est tombée samedi,
Jean Marc Kabund n’est plus
membre de l’UDPS. Du déjà vu
sans doute. Le terme exclusion
ou auto-exclusion est
consubstantiel à l’UDPS.

On se souvient volontiers de tous ces
harangueurs des foules qui sont
passés par la case exclusion. A
titre d’illustration on peut citer :
le feuilleton Belchika, l’épisode
Mubake ou encore la série des
défections de 2006 de Bomanza,
Bazaïba et consort.


Contrairement à ce que l’on
peut dire, l’exclusion d’un
membre quelqu’en soit les
raisons est une perte et surtout
si ce membre était le président
du dit parti.


Dans une tribune publiée sur son
blog, l’analyste Matamba Lukasu
expliquait le pourquoi l’UDPS devait
utiliser ses contradictions internes
afin de se réinventer et devenir une
alternative à soi-même. Hélas, il n’en
sera pas question. (https://matambalukasu.blogspot.com/2021/09/udps-se-reinventer-pour-devenir-une.html)


Mais cette mise à l’écart du Maitre
nageur, est à analyser dans une
perspective plus large dans le cadre
des prochaines élections. En effet,
beaucoup s’étonne sûrement du
silence du président de la
République depuis l’annonce, il y a
près de deux semaines de la
démission de l’un des ses bras droits
et un d’éléments majeurs du
processus de déboulonnement de
l’an passé.


Cela s’explique après trois cycles
électoraux, les partis politiques ont
montré leur limite dans la conquête du pouvoir.

Car, au vu de l’électorat parsemé de
la R.D.C, il est mieux souhaité de
s’entourer d’un grand groupe hétérogène que de s’appuyer sur un
parti politique avec un président ai qui,
a généralement des propos
discourtois envers des alliés.


La terre n’admet pas deux soleils

En filigrane, cette éviction de Kabund
fait tomber un mythe. Le mythe d’un
grand parti de masse au sens de
Maurice Duverger présent dans
l’ensemble du territoire national et
pouvant faire élire un Président de la
République.
Dans cette optique de constitution de
grands groupes électoraux, l’actuel
locataire du Palais de la Nation a déjà
neutralisé deux probables
concurrents.

Le premier Kabund qui,
s’il n’est pas encore un aspirateur
immédiat à la présidentielle, mais il
s’est placé dans une perspective de
l’après 2023 comme si pas le
dauphin, le prochain khalife.
Malheureusement pour lui, la terre
n’admet pas deux soleils.


L’autre concurrent de taille est Moïse
Katumbi qui se retrouve entre le
marteau et l’enclume. Car, son départ
de l’Union Sacrée va le déplumer
certainement. Son indécision après
son ultimatum de la ligne rouge en dit
long.


Au final, Kabund s’est noyé tout seul,
pensant qu’il était le maître de la nage
oubliant qu’il n’était pas le propriétaire
de la piscine. Que va-t-il faire? On le
saura très bientôt.
De là où il est, Machiavel est sûrement
fière de son prince Tshisekedi.

DAVID MUKENDI KALONJI

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2023 : le décor électoral est planté !

L’année pré-électorale commence sur le chapeau de roues, il ne faudrait pas être un illuminé de la politique pour comprendre que les pièces du puzzle s’articulent déjà en perspective des échéances électorales de l’an prochain.

Cette dynamique électorale se constate
avec la tournée du Président Félix Tshisekedi dans l’espace Kasaï. D’aucuns diront, qu’il s’agit-là d’une simple tournée présidentielle comme celle qu’il a réalisée dans les provinces du Nord- Kivu et de l’Ituri, sous état de siège depuis le 6 mai 2021.


Cependant, lorsque qu’on gratte de plus près, on constate la mutation effectuée par le discours d’un Président en fonction en candidat président à sa propre succession. Cette mutation, se fait souvent par des promesses d’ordre prospectif qui, par essence, sont la marque déposée de la campagne électorale.

On répliquera sans nul doute que le Président de la République
serait, pour certains, un spécialiste des promesses. Mais à une exception près, lors de sa tournée au Kasaï, cette fois-ci, il précède ses promesses d’un propos clivant : « vous êtes mes frères ».


Cette phrase polémique n’est pas la résultante d’un hasard, il concourt plutôt à une forme de stratégie en communication politique qui consiste à cliver. Pour que les potentiels électeurs acquis se confortent dans leurs choix, en fessant appelle au pathos c’est-à-dire l’argumentaire par l’affect. Et cela se confirme lorsque le Président poursuit « Donnez- moi un deuxième mandat, je ne vous ai pas oublié ».


Des Mobutistes mués en Kabilistes et puis, métamorphosés en Tshisekedistes


Mais cette mutation électorale n’est pas le propre du Président de la République. Toujours dans cette tournée, on a observé des ralliements au camp du Président de la République. Il s’agit du Sénateur Evariste Boshab et du Professeur Théophile Mbemba.

Les deux ont pour point commun d’être des figures de proue de la Kabilie. Pour le premier, cela s’inscrit dans une sorte de préservation de son électorat, qui se trouve dans le fief du Président de la République. Certaines langues diront que «Bush» a été élu à trois reprises dans cette circonscription de Mweka.

Il ne faut pas escamoter qu’il n’était pas en position d’opposant au maître du lieu, puisqu’à l’époque il était encore aux affaires sous le régime Kabila. C’est qui est loin d’être le cas actuellement. Point n’est besoin de rappeler que cette recette a fonctionné en 2018, le cas de Delly Sesanga et Claudel Lubaya en sont des illustrations typiques.


Par contre, le cas de Théophile Mbemba est plus simple. Il s’agit de prendre simplement le train qui semble être bien en marche à la lumière de la spirale du silence. En espérant soit un poste ministériel, soit d’être élu en tant qu’allier du Président de la République et de bénéficier ainsi de son aura.

Le décor électoral congolais est planté avec un Président qui sera plus un candidat que le Garant de la Nation qui doit être au-dessus de la mêlée, des membres de la majorité qui jouent au jeu du chat et de la souris, des transhumances politiques inimaginables.

D’autant plus que l’on peut considérer la résistance farouche du tandem Lamuka-FCC et alliés sur l’actuel bureau de la CENI de Denis Kadima, amplifiée de nouveau avec la désignation de Thotho Totokani Mabiku, ancien membre du Cabinet politique de Félix Tshisekedi, comme Secrétaire Exécutif National de la Centrale électorale.


Qu’à cela ne tienne. Quand bien même l’on souhaiterait gagner les élections futures, mais avec quel bilan satisfaisant à brandir ? La confiance du peuple congolais lui sera-t-elle encore octroyée, après trois ans sans changement significatif dans le vécu quotidien, sans compter les deux premières années perdues dans la coalition FCC-CACH ?

David Mukendi kalonji

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Au-delà du fait qu’un président ne devrait pas dire ça

Le président de la République Démocratique du Congo Félix Tshisekedi

On le sait un président de la république ne devrait pas dire ça, à cause de sa fonction et de son prestige. D’autant plus que, la phrase assassine « Mboka oyo esi ekufa na ngo » fait suite à un florilège d’autres phrases du président. On se souviendra volontiers de « ba ndoki » et « ba dongolo miso ».

Revenons à la phrase polémique prononcée par Felix Tshisekedi lors de son séjour à Lodja. Et essayons de le disséquer. Il faut le dire d’emblée, ce constat de la mort du pays n’est pas l’apanage du seul président de la république. Mais bien celui de tout le commun de mortel. Pourquoi alors cette phrase dérange ? Alors qu’il s’agit d’une vérité universellement admise.

Par le simple fait qu’il est prononcé par le président de la république, qui doit dans sa fonction communicative, rassurer, faire rêver, donner confiance et surtout susciter l’adhésion de ses concitoyens à un lendemain meilleur. Cependant, pouvons nous faire une analyse d’un échange discursif sur une séquence qui n’atteint même pas une minute ? Je pense que non.

Le Congo est au bord du précipice et la phrase du président n’est pas formellement fausse. Par le simple fait, que ce constat a été fait par plus d’un congolais. On penserait que le Congo n’est mort que lorsque le président de la république le dit. Et pas lorsque nous le disons.

Cette phrase est précédée d’un autre « eloko ya ko yiba eza te, mpo mboka esi ekufa », cette prémices dénote d’un cheminement qui porte à croire que le président distille là, ce qui est à la base de la mort du Congo : le vol, le clientélisme, la corruption, etc. Et il poursuit « qu’il faut relever ce pays mort ».

On peut donc objectivement douter de la capacité du président de la république de relever le défi de ressusciter le Congo de sa longue mort, au vu de sa gestion discutable après quatre années de pouvoir. Mais l’on ne peut pas lui refuser de faire un diagnostic qui du reste est vrai. Drôle de polémique surtout à une période, où l’on reproche aux politiciens de ne pas être véridique.

Par David Mukendi Kalonji

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Bloc-notes : Felix Tshisekedi, la nuance !

Trêve des supputations, il était temps qu’il parle et il a fait. Le président de la République Démocratique du Congo Felix Tshisekedi a passé en revue lors d’une interview accordée à la voix de l’Amérique l’actualité politique du pays.

Deux sujets ont particulièrement retenu mon attention du fait de la polémique qu’ils ont suscitée. Il s’agit de la proposition de loi portant sur la congolité et sur la désignation du président de la centrale électorale.


Le moins que l’on puisse dire, est que Fatshi a pris le contre-pied parfait par rapport à une certaine opinion. D’abord concernant la loi sur la Congolité, le président de la République déclare: : « Noel Tshani est un congolais, il est dans son droit (…), Est-ce qu’être congolais de père et de mère suffit comme critère à garantir une bonne gestion des autres congolais de père et de mère? Je ne crois pas. »

En déclarant ouvertement qu’il est contre cette proposition de loi, Fatshi nage là à contre-courant de la plupart de ses partisans qui ont publiquement manifesté leur approbation sur cette loi.

Il surprend aussi ses opposants/ alliers qui voyaient dans son silence la main noir qui, téléguidée depuis la cité de l’Union Africaine la confection de cette proposition de loi. Cette prise de position permet au président Tshisekedi d’éteindre le feu au sein même de sa coalition « Union sacrée » dont une branche menaçait de claquer la porte si et seulement si, cette thématique était inscrite à l’ordre du jour de la session de septembre à l’assemblée nationale.

Il caresse par conséquent dans le sens du poil un de ses alliés importants dans le renversement des forces établies après les élections de 2018. Est-ce une façon de l’endormir et de porter le coup de grâce le moment venu? L’avenir nous le dira, mais pour l’instant restons sur les faits.

La deuxième thématique sur laquelle il était attendu est la désignation du président de la commission Électorale Nationale Indépendante. A ce propos le président Tshisekedi déclare: « Si je dis Ok, on retire comme disent les deux confessions religieuses qui sont minoritaires, les six autres confessions le prendraient très mal, si on impose parce qu’il y a six contre deux, les deux autres le prendront mal ».

Là encore on attendait une opinion tranchée, Tshisekedi se place en garant du bon fonctionnement des institutions en revoyant les confessions religieuses au bon sens pour la désignation du président de la CENI.

D’aucuns diront, qu’il s’était ouvertement prononcé sur la question de la désignation de Ronsard Malonda et pourquoi maintenant il ne le fait pas alors qu’il est saisi par la Cenco et l’E.C.C. Rappelons qu’à l’époque le président de la République répondait au bureau de l’Assemblée nationale sur la base du procès-verbal entériné par la plénière de la chambre basse et que le président devrait acter cette désignation.

Dans la présente situation il serait judicieux de signaler que, ce procès-verbal n’existe pas encore ou du moins n’est pas encore transmis au président de la République. Sur la base de quoi devrait-il intervenir ? Espérons qu’il le fera si la situation se reproduit. C’est donc ça la nuance.

Par David Mukendi

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Bloc-notes : Pourquoi la loi « Tshiani » est un danger pour la nation

Une banderole au siège du parlement faisant la promotion de la loi Tsihani

« Unis par le sort », telle est la deuxième phrase de notre hymne national. Elle soutient qu’aucun d’entre nous n’a choisi de naître congolais. Mais c’est bien, la volonté divine qui nous oblige de vivre ensemble en tant que congolais.

Depuis quelques semaines, cette volonté du vivre ensemble est mise à rude épreuve. Commencer sur les réseaux sociaux, le débat sur le verrouillage de l’accès à la présidentielle aux congolais d’origines qui ne sont pas de père et de mère, a fait son bonhomme de chemin jusqu’à atteindre les couloirs du parlement à travers le dépôt de la loi Tshiani ( son initiateur) par le député Nsingi Pululu.

Cette proposition a pour objectif selon son concepteur « d’éviter que les congolais d’origine, qui ne sont pas de père et de mère congolais d’acceder aux postes de souveraineté notamment celui du président de la République ».

La tension est palpable dans les états majors politique, où chacun s’emploie à défendre sa grotte dans la perspective des élections de 2023. Loin de l’optique électoraliste, l’enjeu est tout autre, il va au-delà des simples ambitions électoralistes. Il interroge la conception que nous faisons de la nationalité congolaise voire de la nation congolaise.

L’existence de ce forum traduit déjà le caractère sectaire de cette loi

Il n’est plus question d’une simple surgélation des conditions d’accession à la présidence. Mais d’un slogan devenu un marqueur typologique de la bifurcation entre les congolais de père et de mère d’un côté, et de l’autre côté des congolais dit « Demi Dakar ». Cette proposition de loi a instauré dans le subconscient congolais, une sorte de pureté génétique qui caresse l’eugénisme dans la conception de la congolité d’origine.

La démarche devient clownesque voire ridicule lorsque son initiateur se félicite dans les réseaux sociaux de la création d’un forum WhatsApp des députés de père et de mère. L’existence de ce forum traduit déjà le caractère sectaire de cette loi, et le risque de voir la naissance des associations se réclamant de père et de mère congolais dans un pays qui lutte contre l’ethnicisme généralisé de la société.

La nationalité congolaise d’origine n’est pas subdivisée en catégorie ( article 10 de la constitution). La fractionner entraînera un morcellement en escouade de 100%, 50%,25%… Du degré de congolité d’un chacun. Ajouter à celà le caractère Tribal et ethnisiste du pays de Lumumba.

L’inopportunité de cette loi est éclatante, son caractère divisionnaire n’est pas à démontrer. Si cette loi est votée par le parlement congolais, la nation de la gâchette de l’Afrique va courir un grand danger. En ce sens que le sectarisme tribal régnant dans le pays se verra renforcer par une loi qui prône une discrimination négative pour le vouloir vivre ensemble. Dès lors comment batir un pays plus beau qu’avant.

Par Mukendi Kalonji David

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Bloc-notes: Le drame dans le drame

Des habitants de Goma fuient la ville par crainte d’une nouvelle éruption du volcan Nyiragongo

L’Est de la République Démocratique du Congo est habitué à vivre des calvaires depuis plus de vingt ans. Cette fois-ci, il ne s’agit pas des bruits des bottes mais des bruits sismiques produits par un volcan en feu depuis deux semaines.

Les autorités nationales et locales, ont demandé jeudi 27 mai à la population de Goma de quitter le chef lieu du Nord-Kivu, menacé par des nouvelles coulées des laves du très tumultueux volcan Nyiragongo.

Décision salutaire, nous sommes tentés de dire. Mieux vaut prévenir que guérir. Une question se pose rapidement, « on a prévenu quoi ? », la réponse est sans équivoque « rien du tout ». La preuve tout le monde, autorités comme citoyens, ont été surpris dans l’après-midi du samedi 22 mai 2021 de l’éruption volcanique qui menaçait la ville de Goma.

Certains diront, qu’on ne pouvait pas savoir que cette catastrophe naturelle se produirait , oubliant qu’avant 2021, il y’ a eu 2002 et 1978. Des dispositions devraient être mises en place pour une gérance organisée en cas de drame.

Ces populations qui sont priées de quitter Goma se dirigent dans trois directions à savoir, Sake, Bukavu, et, Rwanda. Là encore le calvaire est grand, ceux de Sake par exemple n’ont eu de l’eau que grâce à MSF Congo hier aux environs de 19H, selon Rodrigue Katsuva fondateur du média Habari , Que fait le gouvernement? il accompagne avait répondu le porte parole du gouvernement.

A Kinshasa, l’heure est plutôt à la recherche d’un cadre de discussion entre les leaders politiques de la RDC. L’appel est de Vital Kamerhe, repris par Martin Fayulu. Drôle de proposition dans un pays frappé par un drame.

Assurément, ce drame naturel et physique n’est pas le seul qui frappe le congolais jours et nuits. il y a un autre plus grand et qui fait plus mal « l’opportunisme ou sinon l’altruisme » des politiques congolais qui sont prêts à tout pour un positionnement politique.

L’après Nyiragongo s’annonce difficile, face à une élite préoccupée de tout sauf de l’essentiel. le peuple déjà meurtri depuis plus de vingt ans le sera encore pour longtemps. Que faire? Prier pour Goma comme nous le faisons déjà. La résilience du peuple congolais a atteint son paroxysme. On attend plus rien de cette élite qui nous dirige. Le drame dans le drame, « Nzambe A ko Sala » dira un congolais lambda.

MUKENDI KALONJI DAVID

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Bloc-notes :De kamerhe à Sarkozy, qui jugera les juges?

L’ancien président français Nicolas Sarkozy, a été condamné depuis le lundi 1 mars dernier à 3 ans de prison dont 1 ferme par la justice française dans une affaire de corruption et trafic d’influence.

Cette décision judiciaire a soulevée des vives réactions dans la sphère politique tant française qu’internationale, car il s’agit là d’un ancien président dont l’aura internationale n’est pas à démontrer.

Dans ce jugement contre Sarkozy,un fait a retenu notre attention. Il s’agit de la phrase prononcée par le juge dans l’argumentaire soutenant le jugement à savoir : un faisceau d’indices concordant. Cette phrase a fait bondir les partisans de la droite française, qui voient dans cette formulation une absence manifeste des preuves et donc une condamnation sans objet de Nicolas Sarkozy.

Ironie de l’histoire cette phrase nous rappelle curieusement, celle prononcée par l’avocat général de la République Dieudonné Kalubi lors du procès contre Vital kamerhe et compagnie à l’occurrence : détournement intellectuel. Qui fut interprété par bon nombre de l’opinion publique, comme étant une fuite en avant de l’accusation ne pouvant pas formellement impliquer Kamerhe dans les détournements des deniers publics.

Détournement intellectuel, qui dans son contenu ressemble étrangement à la formule un faisceau d’indices, qui veut dire ensemble d’éléments ou actes qui pris au cas par cas ne suffisent pas à apporter la preuve palpable. mais qui analysés schématiquement constitue la preuve.cette définition ressemble trait pour trait à celle prononcée par l’avocat général pendant le procès de Vital kamerhe

Ceci dit, le spectre d’un procès politique ou une justice politique plane sur cette condamnation de Sarkozy. Comme l’illustre la déclaration de jean Luc Mélenchon Sarkozy condamné, Macron débarrassé d’un sérieux rival. les membres de la droite rencherissent en disant, qu’ils sont victimes d’une justice politique rappelant qu’il y a quelques temps, un de ces poids lourds François Fillon était condamné par la justice dans l’affaire des emplois fictifs de son épouse Pénélope.

Cet argument est archi connu des congolais, qui se rappellent sûrement au lendemain de la condamnation de Kamerhe des déclarations stipulent : qu’il s’agit là d’une décision politique parlant du jugement, pour éliminer un potentiel rival aux élections présidentielles de 2023, arguant qu’un proche du président de la République à savoir Dieudonné Lobo accusé de faux en écriture a été libéré après une brève interpellation de la justice.

Au regard des ces décisions judiciaires, qui devraient rendre justice à la société. ses retrouvent elles mêmes sujet à caution, de la part de ceux pour qui, elle a été rendu, une question travers les esprit tant à l’hexagone qu’en République démocratique du Congo, qui jugeras les juges ?

Par David MUKENDI kalonji

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Bloc- notes: Congo- Zaïre,l’empire du crime permanent

L’émotion est grande, l’onde de choc est palpable depuis les révélations de la radio France Internationale sur l’assassinat du célèbre militant des droits de l’homme Floribert Chebeya et Fidel bazana son chauffeur.

Personne n’a jamais cru à la scène du crime, maquillée en crime passionnel dans la périphérie de mitendi à Kinshasa où le corps sans vie de Chebeya a été découvert le 2 juin 2010.

Deux policiers qui ont participés à l’opération lèvent le bouclier sur le lieu et le commanditaire de ce double meurtre. Hergil Ilunga un de policier déclare : c’est à l’inspection générale qu’on les a étouffés. Déjà en 2012, Paul Mwilambwe le chef de la sécurité de l’inspection générale de police avait révélé le lieu du Meurtre en disant que: le major Christian kenga kenga chef des opérations de la police avait déclaré qu’il exécutait l’ordre de la haute hiérarchie à travers le colonel Mikalayi ( en prison depuis), le général John Numbi et l’ex président de la République Joseph Kabila. Pendant que les autres policiers étaient entrain d’étouffer les deux victimes dans l’enclos de l’inspection générale de la police à l’aide des sachets appelés communément sachet ya viva à Kinshasa.

Quant à l’autre corps jamais retrouvé celui de Fidel bazana, il serait mi sous terre dans une parcelle appartenant à l’époque au général Djadidja,selon la déclaration de l’autre policier Alain Kayeye.

A la lumière de ces nouvelles révélations, le double Meurtre de Chebeya et Bazana doit être considéré comme un crime d’État. C’est-à-dire un meurtre orchestré par l’appareil sécuritaire du pays, pour éliminer un homme intègre qui était devenu très gênant pour les autorités de la police de l’époque.

En effet, Chebeya enquêtait sur d’autres crimes notamment celui commi par le bataillon de la police d’intervention rapide (PIR) dénommé simba au bas Congo ( actuel kongo centrale), contre la secte mystico-religieuse de bundu Dia kongo sous la houlette du sulfureux général John Numbi.

Ce crime odieux et macabre n’est que la partie immergée de l’iceberg. En effet les crimes d’État sont légion en République démocratique du Congo. A titre illustratif ont peut citer : l’assassinat de Lumumba,les Pendus de la Pentecôte, ou plus récemment les meurtres de Franck ngikie ( pour un article sur les avoirs de l’ex président en Tanzanie), de Bapuwa mwamba ou du célèbre Serge maheshe de la radio Okapi voir celui de Rossy Mukendi.

Le Congo ou bien le Zaïre pendant 32 ans peut être qualifié à la lumière des crimes orchestrés et de simulacre des procès qui ont suivi sans jamais élucider et arrêter les vrais commanditaire d’un empire du crime permanent. Où les familles des victimes doivent supportées à longueur des années la belle vie de leurs bourreaux, jouissant avec extravagance de leur liberté.

Par Mukendi kalonji David

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Bloc-notes : l’heure du choix

Les consultations présidentielles entamées depuis trois semaines arrivent lentement mais sûrement vers sa fin. Ces assises nationales initiées par le garant de la nation ont rencontrées un succès hors du commun, car le pari de s’entretenir avec les forces politiques et sociales le plus représentatives a bel et bien tenu tous ses promesses. Seul une imfine minorité de la classe sociopolitique a daignée répondre à l’appel du chef de l’état pour des raisons sûrement politiciennes.

Le pari de réunir toute la crème tant politique qu’intellectuelle étant réussi. l’on a observé de la part des congolais qui ont pris part aux consultations, un sens élevé des responsabilités citoyenne et chacun d’eux était porteur d’un message clair.

Le succès de ces consultations est tel, que même les absents qui normalement ont tort, Ses sont retrouvés par la force de la nature qui a horreur du vide, parmi les consultés par le simple fait que leurs messages sont arrivés à travers les médias à son destinataire qui est le président de la République.

Comme dans tout travail qui se veut sérieux après la collecte des données. La place est laissée au traitement, à la catégorisation des avis et de leur interprétation, qui devra aboutir à des réponses idoine à la crise gouvernementale actuelle que traverse le pays. C’est donc, ce travail cornélien que s’apprête à faire le président de la République. Difficile d’être à sa place ou d’entrer dans sa tête pour deviner ses décisions qu’il annoncera par une adresse à la nation comme promis.

Loin d’une prestidigitation, les grandes tendances des avis recueillis ont filtrés au fil des différentes déclaration des consultés à leur sorti du palais de la nation. Ces avis sont généralement, la dissolution du parlement, la révocation du premier ministre, la fin de la coalition fcc-cach, un dialogue entre l’ancien et le nouveau président,….

Ainsi tout a été dit, mais tout reste à faire et à matérialiser par le président de la République. Au regard de l’état actuel du pays et de tous les évènements qui ont conduit à ces consultations. Il apparaît à notre humble avis que les carottes de la coalition fcc-cach sont cuites, car par leurs actions respectives chacun a franchi le rubicon. Et la confiance qui était déjà fragile entre les deux coalisés au pouvoir semble avoir volée en éclat.

Les glas de la fin de cette coalition contre nature selon le dire des certains politiques sonnent déjà. L’heure semble être à une nouvelle dynamique pour la gouvernance du pays, en totale rupture avec la politique de la prédation et de croc en jambe. Il appartient en dernier ressort au président de la République de prendre son courage à bras le corps de faire un choix judicieux selon l’esprit de la phrase fétiche prononcé lors de son dernier discours : le salut du peuple est la loi suprême.

Par David MUKENDI kalonji

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Bloc-notes:FCC le revers de la médaille

Depuis le discours présidentiel prononcé le vendredi 23 octobre 2020 annonçant la convocation des consultations nationale en vue de la création d’une union sacrée de la nation. On assiste à une ébullition incommensurable dans les états major politique.

Le front commun pour le Congo famille politique de l’ex chef de l’état n’est pas en reste, il a multiplié des rendez-vous entre ses membres jusqu’à la tenue d’une retraite politique au safari beach, à la fin de laquelle ils appellent aux élections générales anticipées, si jamais le parlement est dissous.

L’opinion nationale a été surpris, d’apprendre que l’autorité moral de cette famille politique aurait adressé des correspondances aux différents chef d’état africain parrain de l’accord de coalition entre le fcc et le cap pour le changement la coalition du président de la République, et même le secrétaire général de l’ONU serait aussi saisi par l’ayatollah du fcc.

Dans ces correspondances il accuse le président de la République de vouloir rompre avec la coalition fcc-cach au pouvoir à l’issue des élections controversés de décembre 2018, oublient que sa famille politique y est pour beaucoup dans le pourrissent de la situation actuelle.

La surprise est autant plus grande, que dans un passé récent les thuriféraires de cette famille politique avec leur chef en tête fustigés ostentatoirement les différentes interventions de la communauté internationale dans les affaires de la République, arguant sans jambage qu’ils sont souverainiste et que les linges sales se lavent en famille.

On cherche dès lors à comprendre, comment les gardiens auto proclamés du nationalisme et du patriotisme contre l’impérialisme et l’ingérence ont changé des vestes pour arborer dorénavant la tunique de l’ouverture à la communauté internationale pour résoudre les contentieux nationaux?

La réponse est sans doute la perte progressive des certains leviers du pouvoir au profit d’un partenaire de coalition qu’on a sous-estimé allant jusqu’à l’humilier voir le tourner en dérision, comme le rappel les récents agissements du premier ministre,des présidents des deux chambres sans oublier l’insubordination du ministre du portefeuille qui a attendu une année pour notifier les mandataires publics de leur nomination à la gecamine et à la société nationale des chemins de fer du Congo.

Face à un allier voir un adversaire qui a pris de l’épaisseur et qui a renversé sensiblement le rapport de force. on se retrouve dans la position *est pris qui croyait prendre* il n’y a donc pas mille solutions pour se sortir de ce bourbier il faut de l’aide extérieur pour espérer un retour au dialogue avec la personne dont on boude les consertations.

Ah oui au nom de la survie politique, il n’y a pas d’autre choix que celui de courir derrière la communauté internationale qu’on a vilipendé hier le traitant des tous le nom d’oiseaux. Et par ricochet de faire exactement ce qu’on a reproché aux autres, pour espérer une bouée de sauvetage car on se rend finalement compte qu’on a beaucoup plus à perdre en jouant au bras de fer avec son allié. Au risque de recevoir le revers de la médaille si ce n’est pas déjà le cas.

Par David MUKENDI kalonji

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Bloc-notes :Élection américaine, une démocratie à l’agonie

Voilà trois jours que le monde entier est suspendu à l’attente de connaître le nouveau locataire de la maison Blanche. Qui de Joe Biden et de Donald Trump sera déclaré vainqueur d’une élection tumultueuse qui a tenu toutes ses promesses.

D’habitude le nom du vainqueur de l’élection présidentielle américaine est connu au petit matin de la journée du mercredi. Mais pas pour cette fois, on est dans l’attente de la compilation des bulletins de vote par correspondance, qui a revêtu d’une importance capitale au point de déterminer qui occupera le bureau ovale à l’issue de ce match électoral.

Justement l’attente devient longue voir trop longue pour le commun de mortel, et même pour les candidats qui au grès de leurs intérêts font toute sorte des déclarations et se présente sous différents angles.

D’abord Joe Biden le premier a prendre la parole se présente comme un rassembleur, une personne présidentiable avant d’être président capable si jamais, il est élu de redorer le blason terni de l’Amérique vers un retour au classisisme. Donald Trump quant à lui reste égal à lui-même rebelle, fougueux, survolté et chaotique. Il occupe le terrain au vague de son immeur teinté des coups de tête. Il soutient tantôt l’arrêt du dépouillement, tantôt le recomptage des voix dans certains états, saisissant au passage la cour suprême tout en qualifiant ses adversaires des tricheurs.

Ainsi la confrontation tant redoutée entre les partisans des deux camps a eu lieu, pourtant civilisé donneur des leçons lorsqu’il s’agit des élections dans d’autres coin du globe, particulièrement au continent à la forme d’un revolver. Le peuple américain ou l’élite politique du pays de l’oncle Sam, a sans le moindre doute atteint le fond de la descente aux enfers d’une démocratie commencée il y a quatre ans avec l’épisode de l’ingérence Russe.

On est donc passé d’une nuit électorale, où l’on devrait connaître le vainqueur du scrutin à une nuit des longs couteaux, où les américains se donnent des coups de fois en dessous de la ceinture pour incriminer l’autre camp alors même que personne n’attend le verdict final pour jubiler ou contester.

C’est donc une nouvelle démocratie que le pays de l’oncle Sam vient d’expérimenter s’inspirant pour une fois de l’Afrique où ce genre de comportement est très reçurent lors des élections. Cela démontre que depuis quelques années la démocratie américaine voir occidentale est à l’agonie.

Par David MUKENDI kalonji.

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bloc-notes: Rentrée judiciaire, cour constitutionnelle un nouveau champ de bataille.

Après la rentrée parlementaire et la rentrée scolaire. Voilà une nième rentrée, il s’agit de la rentrée judiciaire sans nul doute la plus médiatisée de l’histoire de la magistrature Congolaise. Pour cause les nominations au sein de l’appareil judiciaire au mois de juillet dernier.

Ces nominations qui avaient pris tous le monde de court. Même le premier ministre en était surpris et s’empressait de rédiger un communiqué public pour fustiger la décision du magistrat suprême de la nation.

Ainsi le go était lancé pour un déferlement des réquisitoires sous forme des diatribes en l’encontre du président de la République. Souvenez-vous deux anciens candidats à la présidence de la République avaient demandées purement et simplement la destitution du président de la République.

Des toutes ces nominations, la plupart sont déjà en fonction ayant prêtée serment devant le magistrat suprême. Il ne reste que l’épineuse cour constitutionnelle, cette juridiction qui a opinion sur les décisions du président de la République.

L’importance de la haute cour n’est pas à démontrer,elle est le ciment du processus électoral,l’alpha et l’oméga du mandat du président de la République qui peut être écourté par son etruchement.

On comprend dès lors tout l’enjeu stratégique qui entoure le contour de ces nominations. Pour les uns c’est le moyen de renverser le rapport de force au sein de la coalition, pour les autres c’est la crainte de perdre un moyen de pression utilisé souvent comme épouvantail depuis le début de cette mandature au près de son allié.

La cour constitutionnelle est donc le nouveau champ de bataille entre les alliés au pouvoir. On l’aura compris 2023 est dans la ligne de mire et chacun affute ses armes pour être prêt lorsque le coup d’envoi sera lancé par la Ceni, l’autre paire de manche de la confrontation titanesque qui s’annonce.

Dans ce champ de bataille, il y aura sûrement des réformes électorales qui devront requérir son approbation. Le contrôler c’est avoir une main mise sur le devenir de la nation, le perdre équivaudrait à s’exposer à toute forme d’action judiciaire surtout si l’on sait qu’on a géré avec opacité le pays pendant dix-huit ans.

Par David MUKENDI

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Bloc-notes: enseignement primaire dans les écoles conventionnées catholique,une discrimination positive

A l’époque, les enfants ne reprenaient pas l’école un 12octobre,l’oncle Corona est passé par là. Vous l’aurez compris,la rentre scolaire est effective depuis ce matin dans toute l’étendue de la République. Seulement une déclaration du prélat de Kinshasa alimente le débat *école catholique,enseignant catholique*.

Telle affirmation ne pouvait restée sans réaction. Des anathèmes dignes des pamphlétaires du 19 ieme siècle arguant sans jambage, que notre tata cardinal aurait par cette décision violées les lois de la République particulièrement la constitution.

N’allons pas vite en besogne, la loi fondamentale définit l’éducation comme un droit. Bafouer la formation c’est violé ce droit. Le cours de religion (catéchèse) fait parti de ce droit. Ainsi pour enseigner au primaire, il faut de la compétence qui va de l’histoire à la religion en passant par les mathématiques. Une évidence apparaît comment un non catholique peut enseigner la catéchèse catholique qu’il ne connait, ne comprends ni n’y croit ?

La convention entre l’État et l’église catholique sur l’enseignement semble assez clair sur la question : les écoles catholiques sont ouvertes à tout personnel administratif et enseignant qui acepte de s’engager par un avenant privé à la mise en place officielle, à participer à la vie d’équipe éducative de l’école dans un esprit fondé sur l’évangile.

Il faut etre enthousiaste pour exceller dans son métier, disait Dénis Diderot. Comment enseigner dès lors avec enthousiasme les fondamentaux de la foi catholique ( le sacrement,la dévotion mariale, la vénération des saints…..) Et accompagner les élèves à avoir une intégration ecclésiastique des communautés de base ( paroisse, diocèse) alors qu’on y croit même pas et on en est pas membre!

De vous en moi, voyez vous un non islamique enseigné la chariat ou l’histoire,la géographie et même les mathématiques dans une école conventionnée islamique ?

Seul le bon sens doit primer pour la compréhension et l’acceptation de la décision du cardinal comme nous l’avons fait avec l’idéologie dominante du moment,celle du féminisme à travers une discrimination dite positive.

Par David MUKENDI

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Bloc-notes:Minembwe, L’existence d’une nation congolaise mise à rude épreuve

L’actualité politique est dominée depuis quelques jours, par l’installation avec pompe de la commune rurale de minembwe dans le territoire de fizi dans la province du Sud Kivu. Comme toujours lorsqu’il s’agit de l’est du pays, cette érection de minembwe en commune rurale a amenée son lot des polémiques. Après la tempête des déclarations sur le sujet, les uns accusant les autres des trahisons et leur attribuant toute sorte des quolibets. Laissons l’émotion de côté et faisons parler le fait qui du reste est sacré selon un principe sacro-saint du journalisme.

Stupeur au réveil du matin du lundi 28 septembre un ami me laisse un message disant que la nouvelle commune de minembwe a été cédée au Rwanda par la facilitation du président actuel qui serait donc un collabo ( vendu au rwandais).cette affirmation me pousse à m’intéresser de plus près à ce dossier en essayant tout abord de localiser sur la carte de la RDC cette commune nouvellement créée.

La commune de minembwe est située au Sud Kivu dans le territoire de fizi. Cette commune est habitée principalement par les babembe,balifuro,banyindu, et les banyamulenge (une population rwadophone constituée principalement de tutsi). Ce même peuple qui a provoqué un tollé général lorsque le président déclara à Londre qu’ils sont des congolais. c’est donc eu le vrai problème et pas la création de minembwe comme commune?

Les banyamulenge qui sont-ils ?

Le mot banyamulenge veut dire littéralement ceux qui viennent de mulenge ou habitants de mulenge,une colline située dans le secteur de kigoma précisément dans le plateau surplentant la ville d’uvira. Leur origine au Congo remonte au 18ieme siècle bien avant la colonisation belge qui du reste a appuyée leur émigration pour de raison d’élevage sûrement. A l’indépendance la problématique de leur nationalité a commencé à être posée.

La première constitution rédigée par les congolais celle de Luluabourg dans son article 6 stipule ceci: est congolais toutes personnes dont un des ascendants est ou a été membre d’une tribu établit sur le territoire du Congo avant le 18 octobre 1908. Celle ci sera réconforté par le décret loi de 1971 accordant la nationalité zaïroise à toutes les personnes originaires du Rwanda-urundi établies au Congo à la date du 30 juin 1960.

Aujourd’hui les banyamulenge sont considérés comme des congolais d’origine car l’article 10 de la constitution du 18 février 2005 stipule: est congolais d’origine toute personne appartemant aux groupes ethniques dont les personnes et les territoires constituaient ce qui est devenu actuellement la RDC.

Ainsi donc les banyamulenge sont des congolais à ne pas confondre avec le groupe des réfugiés rwandais(banyarwanda) venu en 1994 fuyant le génocide. D’ailleurs la différenciation linguistique entre les deux groupes est énorme attestent qu’un temps de séparation suffisamment longue s’est écoulé entre les deux peuples.

Pour preuve les banyamulenge désigne leur langue par le terme kinyamulenge qui se différencier fortement du kinyarwanda. En guise de preuve le banyamulenge dise kwabere pour désigner le lundi et kuwabiri pour désigner mardi alors que le banyarwanda dise nakazimwe pour désigner le lundi et nakabiri pour désigner le mardi.

Minembwe, c’est quoi le problème?

Ce tollé d’une bonne partie de la population congolaise sur la création de minembwe comme commune rurale doit bien avoir un soubassement. En effet le premier problème qui saute aux yeux est sans nul doute le personnage controversé qui a procédé à l’installation des dirigeants de cette commune en la personne du ministre de la décentralisation azarias ruberwa ancien chef rebelle d’un mouvement militaire d’obédience rwandaise le RCD, qui souvenez vous à l’époque de Sun city avait tenté de créer tout un territoire sur l’emplacement actuel de minembwe.

En suite il y a le ressenti des tribus de ce coin du pays qui considère les banyamulenge comme des immigrés et n’ont pas comme des autochtones, à qui ont vient d’attribuer de terre avec la création de cette nouvelle commune. Pour s’en rendre compte il suffit de voir la déclaration de l’évêque d’uvira monseigneur Sébastien Muyengo * hier c’était la question de nationalité et aujourd’hui c’est la question des terres….* Minembwe est donc considéré pour plus d’un comme une commune créée expressément et exclusivement pour les banyamulenge.

En fin il y a le contexte sécuritaire dans lequel est créé cette commune avec des luttes entre différentes ethnies qui se regardent en chien de faïence et les différents groupes rebelles d’obédience principalement Rwandaise qui sont présents dans la région.

Minembwe le Spectre d’une hégémonie Rwandaise

Le spectre hégémonique rwandais règne sur la RDC depuis la guerre dite de libération, qui installèrent les rwandais au plus haut sommet de l’état. Leurs refus de quitter en suite la Rdc et de déclancher la deuxième guerre du Congo a contribué à installer dans la tête des congolais cette Spirale hégémonique du Rwanda sur la région de l’est du Congo.

Ce Spectre entretenu par les politiciens congolais à travers un populisme béat, est sans nul doute à la base de cette incompréhension sur une question pourtant simple. La preuve la déclaration de Martin Fayulu qui soutent que: *le plan de la balkanisation est en marche avec la création de cette commune* concours à la propagation de ce spectre rwandais qui plane sur la RDC ou simplement dans le subconscient de plus d’un congolais.

Minembwe une étape dans la consolidation de la nation congolaise?

L’installation de la commune de minembwe n’est ni un péché, ni un crime de l’aise Majesté. Pour sa réussite il faudra donc une pédagogie de la part des autorités pour faire comprendre à tout un chacun que cette commune n’est pas l’apanage des banyamulenge seul. Mais bien un espace rurale où tous les congolais de toutes les souches ethniques peuvent vivre en harmonie comme une véritable nation à travers un vouloir vivre ensemble et le désir de conserver l’héritage reçu des ancêtres.

Cette volonté du vivre ensemble est mise à rude épreuve avec l’installation de cette commune, qui si elle réussit à résister aux sirènes de la séparation ethnique entre les banyamulenge,les babembe et les autres tribus de la région. Il sera franchi une étape capitale de l’existence d’une véritable nation congolaise axée sur la convivialité et la coexistence fraternelle des peuples appartenant à divers couche linguistique et morphologique sous une même bannière appelée *Congo*

Par David MUKENDI kalonji

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Bloc-notes :Ces chers profs qui nous embrouillent.

On le sait tous de la discussion jaillit la lumière, nos chers professeurs l’on compris raison pour laquelle,ils s’adonnent à un débat sur la légalité des ordonnances du chef de l’état nommant dans la magistrature et dans l’armée.

Ces profs qui sont tous estampillés docteur en droit, ils ont donc l’amabilité de s’appaisentire sur la question rendant la tâche ardue aux non initiés, qui ont difficile à s’incliner comme au temps préhistorique sur l’argument d’autorité *Aristote a dit*,car chaque professeur inocule au public sa science.

A la manière d’un procès comme celui de pièce contre pièce de l’autre là, l’accusation crie le chef de l’état a violé la constitution,la défense rétorque le chef de l’état a respecté scrupuleusement la constitution, tout cela sur fond d’articles contre articles.

Au final, cette discussion qui devait initialement éclairée l’opinion, assombrit plutôt la connaissance du congolais lambda sur fond de dissonance cognitive chèr à Léon Festinger.

Pourquoi cette inadéquation entre l’exercice du débat haut combien louable et le contenu qui en sort? Par ce que, ces chers professeurs ont choisis chacun de défendre leur chapelle plutôt que de parler science et de dire que le droit.

Et pourtant ce débat devrait faire évoluer significativement la science, mais au contraire cette doctrine qui est le droit se retrouve connoté selon que tel prof et de telle obédience politique. Le débat d’idées a laissé place au signifiant politique voir des stéréotypes du genre tel n’a pas le droit d’interpréter les ordonnances et ainsi de suite.

Chaque camps politique recrute désormais son ou ses professeurs,on pourrait même le catégoriser à la lumière de leur sortie médiatique,ils ont donc l’obligation ces chers professeurs de rendre scientifique,les prises de position de leur camps politique et cela en a embroullant le petit peuple qui ne demande qu’une seule chose venant de leur part *la vérité scientifique* basée sur le droit rien que le droit.

Par Mukendi kalonji David

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Bloc-notes :Ceni l’essentiel est ailleurs

Logo de la ceni

Depuis quelques jours, l’actualité politique au niveau nationale est dominée par différentes marches de contestation contre la désignation de Ronsard Malonda comme président de la ceni.

De l’église catholique à l’opposition en passant par l’udps ,le cri et le chant reste le même »on ne veut pas de Ronsard Malonda à la tête de la ceni ». pourquoi donc cette unanimité de la quasi-totalité des acteurs de la vie politique en RDC ?

La réponse semble évidente. La manière plus que suspicieuse de sa désignation comme président de la centrale électorale, tant il est décrié par une frange des confessions religieuses alors qu’il est censé être leur émanation.

Un tel décor planté par les prélats de l’église n’augure Rien de Bon, car la classe politique est à l’affût du moindre étincelle pour rebondir aisément. Elle en a profité pour ériger une crise,trouvant suffisamment des poux sur la tête de Malonda.

Que reproche t’on à Malonda ? La réponse est simple, il est l’artisan des élections haut combien cahotique de décembre 2018, donnant la présidentielle à une partie de l’opposition et une écrasante majorité parlementaire au fcc qui ironi du sort le défend bec et ongle,prouvant aux yeux d’une frange de la populace leurs accointances révélées au grand jour.

Chassé le naturel,il revient au galop dit-on,l’une des caractéristiques de la politique congolaise est sans doute les marches de protestation qui manquées tend à l’univers politique du pays de Lumumba depuis celle organisées par l’église catholique en 2018.

L’udps Expert en la matière s’en est donné à cœur joie , suivis en suite par la coalition lamuka avec le retour d’un revenant, le phoenix bemba qui renaît de ses cendres.

Trêve des marches,après la tempête posons nous la vraie question « quel est le problème qui pousse plus d’un congolais à réclamer la tête de Malonda?cet évidemment les prochaines élections que les congolais espèrent être le reflet du désir de la population contrairement à celle de 2006,2011, et 2018.

D’où la question de savoir est ce le problème, c’est l’individu Malonda? ou le système d’organisation des élections au Congo?La réponse à la préoccupation semble évidente,les congolais très souvent éludent les vraies questions pour s’attaquer aux épis phénomènes qui permettent à toute la classe politique d’ assouvir leurs agendas sans élucider les vraies questions à l’occurrence les réformes électorales.

Il apparaît très clairement que la charrue a été mis avant le bœufs.l’important n’était pas la désignation des animateurs de la ceni particulièrement son président. mais bien des réformes électorales pour baliser le chemin d’une élection qui sera véritablement le reflet de la volonté du souverain primaire.

Raison pour laquelle, il est nécessaire à toutes les parties de jouer franc-jeu, sur la question de la ceni,éluder la vraie problématique qui est celui des « réformes électorales », car au stade actuel du débat basé sur l’ animateur principal de la ceni l’essentiel (réforme) est sans l’ombre d’un doute ailleurs.

Par mukendi kalonji David

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Bloc-notes :60ans de l’indépendance, la RDC un bateau ivre.

La République démocratique du Congo célèbre ce 30 juin 2020,son 60ieme anniversaire de l’accès à la souveraineté.

Loin de ce sentiment de réjouissance qui régné sur Kinshasa Léopoldville à l’époque. sous le rythme de l’indépendance tcha-tcha ,loin du discours docile de kasa-vubu ou celui virevoltant de Lumumba. Nous sommes bien là face à notre destin qui s’est bien évidemment obscurcie au fil des années.

Le général yansene s’était vraisemblablement trompé en affirmant devant les militaires au camps kokolo que »avant l’indépendance=égal à après l’indépendance*.car aujourd’hui la RDC n’est pas au même diapason que le Congo belge de l’époque.

Le Congo belge en mutant en RDC le 30 juin 1960 avait tout son destin entre ses mains pour faire de ce pays plus beaux qu’avant.en effet Jules sambwa plantant le décor du bilan de la colonisation belge avec le plan décennal de 1950-1959, basé sur l’enseignement,les infrastructures et la santé conclue que ce plan faisait du nouveau état congolais un de fleurons du développement de l’Afrique.

Mais comment somme nous arrivé là?

La réponse à cette question semble être plausible pour tout citoyen congolais digne de ce nom et assez Averti. cette décadence commence déjà au lendemain de l’indépendance avec des querelles intestines des politiciens qui comme toujours va amener un lot exceptionnel des guerres.En commençant par la sécession katangaise à la la guerre de Simba.

le nouveau État est mis à genoux par ses propres fils qui s’entre déchire au grand âme de la population congolaise.comme il en est d’habitude les congolais savent se mettre d’accord quand il est faut.pour mettre fin à cette situation plusieurs forums sont organisés de luluabourg à coquilathville en passant par lovanium rien à faire les politiques s’entendent par artérmoiement.l’armee entré en danse Mobutu prend le pouvoir.

Le règne de Mobutu le sacré de la dégringolade

L’aigle de kawele prend les choses en mains pour rétablir l’ordre dit il. si ces premières années sont prometteur avec bien évidemment en point d’orgue l’année 1974 qui est sans nul doute l’apothéose de l’histoire de la RDC. l’organisation du combat du siècle et du festival zair 74.mais hélas c’est dans cette même période que le pays commença sont irrésistible descente aux enfers avec des projets sulfureux tels que objectifs 80,qui saignent à Bloc les caisses de l’état. mais la plus grande oeuvre de la décadence du pays semble sans doute la zarianisation avec son lot des conséquences néfastes sur l’économie du pays,qui s’est retrouvé dans le mains des personnes non compétent choisie sur base du clientélisme. Depuis lors la RDC (zair à l’époque) a entamé sa traversée du désert.

Le Congo des Kabila et tshisekedi,un véritable rond-point

Au début des années 90 la RDC est marquée par une détérioration rapide de l’économie avec à sa suite des actions des vandalismes menées par l’armée et en suite la population appelée communément pillage.

Du côté Politiques deux hommes ses neutralisent mutuellement il s’agit de Mobutu et tshisekedi (le père) .cela donne la possibilité à un troisième homme en la personne de Laurent Désiré Kabila un vieux maquisard cloître dans l’est de la RDC s’invitant ainsi à la tête de la République par une guerre dit de libération.

Lui encore devra faire face à plusieurs conflit armés qui sont menés par les pays voisins dont le Rwanda et l’Ouganda par l’entremise des congolais.Mais le vieux maquisard ne fera pas long feu il est assassiné en 2001 dans des situations obscur.

Son fils Joseph lui succéde à la tête d’un pays partitionné.Comme toujours le congolais ont généralement des remèdes à tout même au plus improbables, un régime inédit est né du nom d’1+4 comprenait Un président et quatre vice président, qui mène le pays vers les premiers élections libres depuis 1960 dont Kabila sortira vainqueur bien que contesté. lui aussi comme Mobutu avait son éléphant blanc dans le tiroir il s’agit là d’un programme dit de cinq chantier, dont Dieu seul sait où est ce qu’ils ont été réalisés.

En 2011 sur font de contestation Joseph est réélu il lance cette fois çi la révolution de la modernité dont lui seul connait le bilan.Son successeur tshisekedi(le fils) arrive au pouvoir et comme le précédent lance un programme dit de 100 jours qui se révèle jusqu’à présent un véritable capharnaüm ou simplement un vrai fiasco au Stade actuel.

La RDC un bateau ivre

A la lumière des évènements sus mentionnés, on se rend bien compte des similitudes qui se succèdent tout au long de l’histoire du pays. Mais comment expliquer que la RDC n’arrive pas à prendre le taureau par les cornes et rectifier le tir? La réponse à cette question est simple la RDC est comparable à un bateau ivre qui arrive à diagnostiquer ses problèmes à connaître les solutions mais ne les appliques jamais car les maîtres du bateau sont ivres (politiciens) occupés à faire tout sauf l’essentiel. comme le dit Antoine de Rivarol “Plutôt dormir avec un cannibale sobre qu’avec un chrétien ivre.”

David MUKENDI kalonji,bonne fête d’indépendance à tous

Malaise dans la démocratie

Tweet avorté de kikaya bin karubi annonçant que la RDC ne fera pas exception face aux phénomènes des coups d’état

Un principe sacro-saint du journalisme stipule « un chien qui mord un homme, c’est normal. Mais l’inverse sors de l’ordinaire ». C’est donc une information. C’est à peut près comme cela qu’on pourrait caricaturer l’audition depuis samedi de François Beya conseiller en matière de sécurité du président de la république.

Les réseaux sociaux se sont emparés de l’invraisemblable, un conseiller en matière de sécurité auditionné. Et comme la nature a horreur du vide face à l’omerta qui entoure la question. La radio-trottoir a pris la relève est à informer « Un coup d’état a été déjoué ».

Voilà qui sonne à la sauce du moment en Afrique. La toile congolaise s’enflamme entre ceux qui adoreront voire le scénario ouest-africain se reproduire au pays de Lumumba. Et ceux qui estiment que, cela ne serait pas une bonne action de la part de l’armée.

Le simple fait, qu’il y ait des supporters d’un hypothétique coup d’état traduit un malaise démocratique. Faut-il rappeler que, la R.D.C a déjà subit les affres de ce phénomène des hommes en uniforme. Le 14 septembre 1960, Mobutu perpétrait son premier coup d’état contre le gouvernement légitime de Lumumba, qui engageait le pays dans une succession des guerres, des rebellions qui va aboutir à la guerre d’agression dont nous continuons de payer de lourd tribut.

Ainsi un pacte républicain a été conclut à Sun City instituant la manière d’accéder au pouvoir et de l’exercer. Certes, cette démocratie est perfectible notamment dans la crédibilité des différents scrutins, dans la gestion de la chose publique, dans l’amélioration de conditions de vie,etc. Mais delà à jeter tous ses progrès dans la poubelle au non d’un grand bon en arrière, ne serait non pas une erreur mais une forme d’euthanasie de la nation.

Ce malaise démocratique est lié au mode de gestion de la république. Il faudrait à nos dirigeants d’organiser la gouvernance de telle manière que, chaque congolais ou du moins le plus grand nombre se retrouve dans la politique générale du gouvernement dans son secteur de vie.

C’est pourquoi, à l’heure de la décentralisation, il serait peut-être temps aux autorités politico-administrative d’installer une forme de glocalisation à la congolaise. C’est-à-dire, une politique alliant des tendances globales au réalités locales.

Tout compte fait, la prise du pouvoir par les hommes en uniforme n’est pas la panacée aux problèmes de la nation congolaise. Et la prise de pouvoir par les hommes en kaki n’est pas forcément une lueur d’espoir. Les exemples du Ghana et du Nigeria en sont des illustrations typiques d’une panacée qui a été rapidement abandonnée.

Espérons que par son expérience historique, la RDC a été suffisamment vaccinée contre le variant kaki dont la dernière dose remonte à l’exercice démocratique de 2018.

David Mukendi Kalonji

Bloc-notes : Sama Lukonde, la surprise du chef !

La nomination du nouveau premier ministre de la République démocratique du Congo, en la personne de Sama Lukonde a pris tout le monde de court. La surprise est autant plus grande que le poste semblait être promis à un routinier de la politique.

En effet, au vu de la configuration de l’Union sacrée de la nation. La nouvelle plateforme majoritaire à l’assemblée nationale, le poste paraissait promis aux vieux briscards de la politique congolaise désignés par le vocable autorité morale.

Le président de la République lors de sa dernière visite à Brazzaville, confirmait dans une moindre mesure cette hypothèse. En affirmant devant la presse que: l’informateur Bahati Lukwebo pouvait être confirmé à ce poste. Le commun des mortels avait sonné les cloches de la fin arguant que la messe était dite.

Ce n’est pas faute des prétendants à ce poste connus sous le terme autorité morale, que le choix s’est porté sur l’heureux élu. Dieu sait combien était prêt à occuper ce fauteuil. Souvenez-vous, au tout début de l’Union sacrée. Il fut avec la présidence de l’Assemblée nationale, la pomme de discorde entre belligérants de l’Union sacrée qui juraient urbi et orbi à cette fonction qui devait leur revenir.

Mais cela était sans compter avec la vision qu’avait le président Tshisekedi, sur son nouveau collaborateur qui devrat être en rupture avec son prédécesseur Ilukamba, un fervent acolyte de son autorité morale. Dès lors la nomination d’un proche des autorités morales, ou l’un des leurs. Comme cela fut évoquée par plus d’un, ne correspondait pas au portrait robot d’un primaturable qui serait redevable au seul président de la République.

La nomination de Samba Lukonde à la primature, comporte des avantages non négligeable. Outre sa jeunesse, il n’est redevable qu’au seul président de la République,il n’est pas un présidentiable avéré, il n’est pas un leader politique d’envergure nationale pouvant faire de l’ombrage au président de la République, il est du cap pour le changement plateforme du garant de la nation. La Concorde devra régnée entre les deux. On croise les doigts et on espère que la surprise du chef vaudra son pesant d’or.

Par David MUKENDI kalonji